UNIVERSITÉ AZAD ISLAMIQUE
Branche centrale de Téhéran
Faculté de Langues Etrangères-Département de français
MÉMOIRE
En vue de l’obtention de la maîtrise
En Langue et Littérature Françaises
Sujet :
Le journal et la fiction dans les œuvres d’André Gide
Sous la direction de :
Mme Le Docteur Chahrzad Makouї
Professeur conseiller :
Mme Le Docteur Leila Ghafouri
Année universitaire
2015
(در فایل دانلودی نام نویسنده موجود است)
تکه هایی از متن پایان نامه به عنوان نمونه :
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Résumé
Dans ce mémoire, nous allons étudier le journal et la fiction dans les œuvres célèbres d’André Gide(les cahiers d’André Walter, La Symphonie pastorale, La Porte Etroite, Les Faux-Monnayeurs, L’Ecole des Femmes). André Gide se confond son journal intime avec son imagination et son rêve. En effet, nous allons présenter que comment André Gide a utilisé de ses mémoires privées dans ces œuvres. La plupart de ses œuvres ont été écrit pour deux raisons, la déclaration d’amour à Madeleine et l’étude des conflits intérieurs qui aboutissent parfois à un narcissisme.
Sommaire
Introduction ………………………………………………………………………………..1
Chapitre I- Journaux et (ou) Fictions
Chapitre II- Les doubles de Gide
Chapitre III-Etude des personnages réels et fictifs féminins dans l’œuvre romanesque de Gide
III-3-Amélie au le mystique orient (La symphonie pastoral)…..109 III-4- Les honnêtes femmes : Laura et Rachel Vedel,
Introduction
Qu’est-ce qu’un journal ? Le mot nous dit que c’est une écriture au jour le jour : une série de traces datées. Le journal n’est pas seulement un genre littéraire, c’est une manière de vivre. Le texte n’est qu’un moment, capital certes, de ce va et vient entre l’écriture et la vie. En fait, Un journal intime (ou personnel) est un texte rédigé de façon régulière ou intermittente, présentant les actions, les réflexions ou les sentiments de l’auteur. Ses entrées sont habituellement datées qui ont la forme chronologique. Il peut être tenu de façon plus ou moins régulière au long d’une existence ou seulement sur une période particulière : maladie, guerre, deuil, problèmes familiaux… Comme pratique ordinaire, il est en général destiné à être gardé secret, temporairement ou définitivement. Comme pratique littéraire, il est souvent destiné, à plus ou moins court terme, à une publication partielle ou totale. D’après Roland Barthes, le journal est « l’exercice écrit de la subjectivité la plus pure, la plus libre, se refusant par nature à toutes codifications de l’œuvre.»1
- Roland Barthes, “Alain Girard : «Le Journal intime»” in Œuvres complètes, t. II, Seuil, 1994, p.56.
- Michèle Leleu, Les Journaux intimes, PUF, Paris, 1952, p. 28-29.
Le journal est rédigé de façon intermittente et sans intention autre que celle de rendre compte du temps écoulé depuis la notation précédente, ou de rapporter des réflexions au présent. En cela, le journal se différencie de l’autobiographie qui est organisée par un projet d’écriture de soi rétrospective et a pour objectif de narrer son existence de façon continue avec une visée totalisante. Le journal tient en quelque sorte la comptabilité des jours qui passent. La date qui ouvre chaque entrée (c’est-à-dire le texte d’un jour) désigne le moment de l’écriture à partir duquel le diariste appréhende son existence et le monde – et ce moment, ce point de vue se déplace avec le temps. La suite des notations constitue « une espèce d’histoire » de soi, comme l’écrit Benjamin Constant qui ajoute : « j’ai besoin de mon histoire comme de celle d’un autre pour ne pas m’oublier sans cesse et m’ignorer ». Le journal est le double écrit de l’existence qui, sans lui, tombe dans le passé et glisse dans l’oubli.
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