UNIVERSITÉ AZAD ISLAMIQUE
Branche centrale de Téhéran
Faculté des langues étrangères
Mémoire en vue de l’obtention de maîtrise
en apprentissage du français (M. A.)
Sujet:
La méthode communicative et l’élève du FLE à l’école élémentaire2014
Sous la direction de:
Madame le Docteur Azita Lessani
2014
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Resumé
Ce mémoire présente une réflexion sur l’approche communicative dans l’apprentissage d’une langue étrangère chez les élèves suivant les cours élémentaires en Iran.Il y a beaucoup de méthodes de l’enseignement du français comme langue secondaire. Ce que le professeur choisit d’enseigner est basé sur les objectifs. Si le but est la compétence communicative, les professeurs doivent introduire les constructions que les étudiants vont rencontrer.
Notre but dans cette recherche c’était une réponse à cette question: ”Comment on peut motiver et faciliter la prise de parole en français pour les enfants iraniens comme une langue étrangère alors que cette seconde langue n’est pas directement nécessaire pour communiquer dans la société iranienne?
’est au travers des lectures des études accomplies dans ce champ et les analyser et aussi grâce au contact des enfants et les poser des questions qu’on a pu trouver des réponses.
Sommaire
1.1.3. Des freins à l’acquisition d’une langue étrangère……………………….p. 25
1.3.1. Apprentissage langue maternelle et apprentissage d’un second idiome: quels statuts?……………………………………………………………………….p. 34
1.3.6. Comment favoriser la prise de parole?………………………………………p. 41
3.4. Comment penser l’entrée dans les apprentissages en français langue de scolarisation pour les enfants d’origine étrangère?……….p. 84
3.4.1. Dans ce contexte, que peut-on attendre d’une approche orientée FLS-FLSCo?……………………………………………………………………………………p. 84
Introduction
L’acquisition d’une langue est un phénomène intéressant chez l’être humain. Nous sommes la seule espèce vivante sur Terre qui ait développé tout un système lexical pour communiquer.
Nous avons aussi développé plusieurs langues et il en existe beaucoup plus dans le monde entier. Certains d’entre nous peuvent en acquérir une, deux, trois, ou quatre en plus de leur langue maternelle, mais la plupart des gens apprennent les langues dans un cadre scolaire.
A travers leur famille, les chansons ou Internet, les jeunes élèves savent déjà que d’autres langues existent. Alors, ce n’est pas la peine de leur dire que l’apprentissage des langues étrangères est utile pour leur avenir ! Ils sont curieux sur les langues étrangères. Pour eux, c’est quelque chose de magique.
Evidemment, tout le monde ne peut vivre dans un autre pays ou multiplier les vacances à l’étranger; alors, les échanges avec des élèves étrangers en utilisant un mot étranger par exemple, dire « sit down » pour faire asseoir son camarade, c’est très amusant pour un élève au cours élémentaire. Ils ont quelques notions, même si parfois il leur faut tout désapprendre parce que la prononciation n’est vraiment pas bonne.
L’apprentissage d’une langue étrangère (ou régionale) fait officiellement sa rentrée dans les programmes des écoles élémentaires. Dès le cycle des apprentissages fondamentaux, cet enseignement aura pour but la création des bases de l’apprentissage linguistique.
Il fixe les objectifs prioritaires qui visent à faciliter la maîtrise du langage: l’enfant sera amené à comprendre et
utiliser de façon pertinente des énoncés.
Plus tard, cet enseignement vise l’acquisition de compétences permettant un usage efficace de la langue étrangère dans un nombre limité de situations de communication adaptées au jeune enfant: l’apprentissage est centré sur des activités de communication.
Progressivement aux méthodes traditionnelles calquées sur l’enseignement des langues mortes (c’est à dire axées sur la grammaire et la traduction), se sont substituées les méthodes directes (enseignement dans la langue étrangère), la priorité à l’oral était lancée !
Puis se sont mises en place les méthodes audio-orales et audio-visuelles. On procède à une écoute des énoncés sans l’aide de l’écrit, en faisant porter l’attention sur une bonne prononciation, on amène par la gestuelle, le mime, les élèves à répéter et à assimiler.
Aujourd’hui, de nombreux pédagogues de l’enseignement d’une langue vivante préconisent les approches communicatives où l’objectif principal est de permettre aux élèves d’apprendre à communiquer dans la langue étudiée.
De nombreux linguistes s’accordent aujourd’hui à dire que l’apprentissage d’une langue étrangère se développe d’autant plus facilement que le contact avec cette langue est précoce.
En effet, comme le souligne Claude Hagège dans L’enfant aux deux langues1, jusqu’à l’âge de dix ans, les enfants ont l’oreille ouverte à tous les sons. Jusqu’à cet âge, l’enfant possède potentiellement un grand pouvoir d’intégration des sons et des phonèmes de toutes les langues.
Il faut être naïf ou ignorant pour ne voir dans une langue vivante qu’un outil de communication, comme le sont les langues artificielles. Au-delà des barrières sociales, et comme le démontrent d’innombrables travaux de neurophysiologistes et de psychologues, elle ne se réduit pas à un simple code pour l’échange d’informations, mais elle constitue le creuset même de l’identité de chacun. Comme a pu l’écrire Régis Debray, « elle n’est pas un instrument, mais un milieu de vie, le fil d’or d’une vitalité longue et singulière»2.
La didactique des langues est l’ensemble des méthodes, hypothèses et principes pédagogiques, qui permettent aux enseignants, formateurs, auteurs d’outils d’apprentissages – notamment de manuels et logiciels – d’optimiser les processus d’enseignement/apprentissage des langues étrangères.
Les méthodologies d’apprentissage sont des phénomènes relativement nouveaux dans le domaine de la didactique des langues. La méthodologie traditionnelle est apparue au début du XXe siècle, formant une base dans l’enseignement des langues secondes et étrangère.
Peu après, la méthodologie directe met de côté l’idéologie de la méthodologie traditionnelle pour plonger l’apprenant dans la langue cible. Par la suite, au début de la Deuxième Guerre mondiale, la méthodologie audio-orale remplace peu à peu la méthodologie directe pour faire place à l’apprentissage rapide d’une langue cible afin qu’ils puissent communiquer rapidement dans les autres langues. Cela dure jusqu’aux années 1970.
La méthodologie structure-globule audiovisuelle prend sa place, une méthodologie qui ressemble beaucoup au style d’apprentissage dans les programmes de langues secondes et d’immersion dans les écoles aujourd’hui. Finalement, l’approche communicative est aujourd’hui acceptée comme la méthodologie de référence dans les cours de langue seconde.
On peut dire que les objectifs d’apprentissage d’une langue étrangère ont énormément varié depuis la méthodologie traditionnelle. Au XIXème siècle, l’objectif culturel était prioritaire; en effet, on étudiait une langue étrangère par et pour sa littérature, ses proverbes, sa culture en général. Ces connaissances accordaient une catégorie sociale et intellectuelle supérieures et distinguaient tout particulièrement l’apprenant de langue étrangère.
Par contre, dès 1950, on a préféré l’objectif pratique qui privilégiait un enseignement de la langue considérée comme un outil de communication destiné à engager efficacement une conversation avec des personnes parlant une autre langue.
Alors que dans les années 1960 l’enseignement des langues en milieu scolaire étaient à son apogée, dans les années 1980 on peut dire qu’il stagne. Parallèlement à cette situation, on étudie de plus en plus les spécificités de l’enseignement des langues étrangères aux adultes.
L’apprenant occupe alors une place de choix dans le processus de formation qui privilégie à présent l’analyse des publics et de leurs besoins pour déterminer des objectifs et des itinéraires d’apprentissage spécifiques.
Depuis le XIXème siècle et jusqu’à présent, les différentes méthodologies se sont succédé, les unes en rupture avec la méthodologie précédente, les autres comme une adaptation de celle-ci aux nouveaux besoins de la société.
Cependant on ne peut pas définir d’une manière précise la succession chronologique des méthodologies, étant donné que certaines d’entre elles ont cohabité avant de s’imposer à la précédente.
Dans le cadre de l’enseignement du français langue étrangère (FLE), on constate toute une évolution méthodologique, de la méthode grammaire-traduction aux méthodes directes (audio-linguale, audio-visuelle) et approche communicative. La méthode communicative est la méthode de FLE la plus moderne.
Dans l’approche communicative qui est une des principales méthodologies de la didactique des langues, et qui est basée sur le principe de la compétence de communication, l’apprenant prend charge de son apprentissage, et tout enseignement se rapporte à la façon avec laquelle l’apprenant apprend.
Les limites de l’approche communicative sont encore mal définies. Les besoins de l’apprenant sont pris en considération en fonction de ses objectifs. La langue est vue avant tout comme un instrument d’interaction sociale.
Les tenants de l’approche communicative se basent sur la psychologie cognitiviste marquée par la linguistique chomskyenne et l’apprentissage d’une langue seconde est vu comme un processus beaucoup plus créateur et soumis plus à des mécanismes internes qu’à des influences externes.
Consciente de l’intérêt de cet enseignement précoce pour le développement de nombreuses compétences, nous avons voulu porter notre réflexion sur ce qu’il en était en matière de communication et en quoi l’ensemble de ces compétences pouvait favoriser la capacité à communiquer en langue étrangère.
L’approche communicative aide à l’acquisition de la langue française en cours de français langue étrangère (FLE). Ce qui a inspiré la réalisation de ce mémoire est la motivation de la plupart des élèves apprenant une langue étrangère.
Ils veulent pouvoir communiquer avec d’autres francophones. Le but est donc de voir si le FLE peut être appris grâce à une approche communicative et, si possible, pouvoir parler d’acquisition du français. Le FLE étant une matière scolaire, il est difficile d’avoir une influence naturelle ou sociale.
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